Il y a
quelques semaines, j’ai eu la chance de la voir évoluer sur scène lors d’un spectacle
de slamésie (contraction ‘’volontaire’’ du slam et de la poésie). Quelle bête de scène j’ai vu ! Elle récite, chante, danse ! Ses mots s’envolent, vont rejoindre la lune,
le soleil.
Dans ses écrits, on sent la même fougue. Elle dénonce les injustices, mais propose le
dialogue, l’ouverture, la paix pour guérir des blessures, les siennes sans
doute et celles de son auditoire et de son lectorat.
Les relations homme-femme, le racisme, les
inégalités sociales sont ses chants (sic) d’intérêt et d’expression. Elle est proactive, s’autoédite et soutient des
causes. Donc, elle ne fait pas que
causer, elle s’engage au quotidien.
Dans ce recueil Paroles hors de cage, féminisme
et vivre ensemble, les titres de ses poèmes parlent d’eux-mêmes : Femme en devenir / L’adolescente / Ève /
Femme racine /Graine d’innocence / La battante / Elle dessine des seins /
Journée de la femme / Écorchés vifs / Mimétisme / Faut-il vraiment? /
Confusion / Une union, deux saveurs / L’envers du décor / Des mots d’homo /
Pouvoir et croyances / Respect pour tous.
«
Habitants de la planète
À défaut de vous aimer
Mon appel dans cette lettre :
Commençons par respecter
Les peuples du monde entier
Pour ne pas dire ‘’Je regrette’’. »
Somme toute, une poétesse solidaire à qui on ne
peut que souhaiter une très longue vie créative à la manière d’Anne Sylvestre.
© texte et photo, Denis Morin, 2018
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RépondreEffacerQuel beau retour de lecture Denis !! Mercii beaucoup pour tes bons mots... ils me vont droit au coeur :))
RépondreEffacerAu plaisir Mél. Ils sont bien mérités. En général, quand j'aime des artistes, j'en parle. Quand c'est le contraire, je me tais. Le mot de Cambronne. Bonne continuité.
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