Pierre Crozat, enseignant français
à l’étranger, a fait paraître en 2021 aux Éditions Le Lys bleu un roman
divertissant à souhait intitulé Le mercenaire.
D’emblée, en regardant la
couverture uniquement la couverture, je m’attendais à un roman d’aventure.
Le roman s’ouvre sur les voyages
de Paul. Il y eut un séjour tumultueux à Bakou, la capitale de l’Azerbaïdjan.
Il fila à l’anglaise. Par la suite, Paul, spécialisé en histoire-géographie, se
fait engager au Lycée français Gustave Flaubert doté d’un buste de Balzac au
Caire. Supercherie! Décidemment, la guigne le poursuit. Il se rend vite compte
que son contrat d’embauche n’est pas respecté. On lui confie des classes de remplacement
dans cette école à la gestion douteuse, aux postes d’enseignement sur des
sièges éjectables, dans un décor de carton-pâte digne d’une série B. L’Égypte
et son passé l’enivrent. Il est subjugué par le charme slave d’Anastasia, une
collègue, et le regard mystérieux du serveur d’un bar où il s’attarde souvent.
Et si ce séjour oriental était
trop beau pour être vrai? Pour le savoir, vous n’avez qu’à lire ce bouquin au
ton dynamique et enjoué. Où Paul nous amènera-t-il dans un prochain opus? Seul
le talentueux Pierre Crozat le sait pour l’instant.
Que Bastet les protège tous les
deux.
Extrait :
« Devait-il suivre ses instincts
d’aventurier et se rendre au plus près de la foule pour vivre les choses
pleinement comme un reporter ou bien rentrer sagement à l’appartement à Maadi ?
L’inquiétude et la curiosité rivalisaient en lui, un peu comme chez les chats
pensa-t-il, qui devant un danger souvent ne peuvent s’empêcher de rester pour
voir ce qui va se passer… »
© Photo, texte du billet, sauf
l’extrait de P. Crozat, Denis Morin, 2021
Aucun commentaire:
Publier un commentaire