mercredi 21 juillet 2021

Fragments d'ici de Gary Lawrence

 

Guy Lawrence exerce le métier de journaliste depuis 1994. Grand voyageur, il a parcouru plus d’une centaine de pays. Toutefois, dans cet opus Fragments d’ici, il nous donne à lire 25 récits pour (re)découvrir le Québec. Cet ouvrage récréotouristique est paru en 2021 aux Éditions Somme Toute. Il s’agit d’un recueil de chroniques provenant de différentes publications (journaux, magazines) auxquelles il a collaboré.

Nos temps (post-)pandémiques ont permis à certains d’entre nous de redécouvrir la Belle Province. Il était temps, puisque nous disposons d’espaces à perte de vue qui font l’envie des Européens. Pour les autres, la mise à jour est requise. Des suggestions de destinations vous y attendent...

Dans le présent ouvrage, on voyage avec lui au gré des saisons par les montagnes et la forêt, sur les cours d’eau. Le territoire est visité du nord au sud, de l’ouest vers l’est. Il ne semble jamais s’ennuyer et, doté d’une saine curiosité, il apprend et synthétise les informations. Il établit des liens entre l’humain, la faune et le flore. Cohérence, logique et grâce cohabitent au fil des pages.

Certains segments du livre sont carrément de la prose poétique comme vous pourrez le constater dans les extraits. Le seul bémol… On nous cause de paysages beaux à couper le souffle, de tourisme, de plein air, d’histoire et d’évasion et on nous passe sous l’iris des photos en noir et blanc. Avec un zeste de créativité, le présent livre serait passé de l’ouvrage de référence à un album de table à café. Merci de tout de même à l’éditeur pour cette digne parution.

Extraits :

« À mesure que l’azur s’irrigue de pourpre, une mosaïque ambrée s’assemble sur la surface du fleuve, tesson de lumière après tesson de lumière. Et alors que le soleil soigne sa chute derrière les montagnes, les paillettes se soudent entres elles pour former une longue jetée lumineuse, jusqu’à relier Kamouraska à Charlevoix. »

« Abriés du vent par la vallée, les grands arbres accumulent tellement de neige qu’ils finissent par se mettre en berne après avoir baissé les bras devant l’insistance et le poids des éléments. Et le décor qui en résulte est particulièrement onirique : qu’importe le flocon, pourvu qu’il y ait la joliesse. »

 

© Photo, texte du billet, sauf les extraits de G. Lawrence, Denis Morin, 2021

 

 

 

 


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