Alexandre Rabor est un blogueur
littéraire, mais surtout un romancier autoédité français de talent que je suis
depuis quelques années. Il ose entremêler romance et thriller psychologique. Dans
le roman Le bleu des capricornes, quand le passé s’appelle
vengeance paru en 2020, l’auteur nous sert la même recette que par le
passé, avec juste ce qu’il faut de suspense.
Cette fois-ci, Thomas et Mathilde
réfléchissent à leur avenir amoureux. Pour sauver leur couple, ils consultent une
thérapeute conjugale qui enseignera à Thomas l’hypnothérapie, ce qui lui
permettra de remonter dans le passé vers sa mère biologique et une tragédie
familiale. En parallèle, Mathilde relira les lettres d’un amour de jeunesse,
celle d’un étudiant japonais qui avait un dragon tatoué. Elle comprendra que
les apparences peuvent être bien trompeuses.
Thomas se portera acquéreur d’une
scierie dans l’est de la France. Au-delà du souhait de faire table rase, de
venger son père assassiné, il se demandera si providentiellement la prospérité régionale redevenait possible à cause d’un enfant aux taches de rousseur jouant avec un
capricorne bleu.
Je n’en dirai pas davantage sur l’histoire.
Pour l’instant, je conclus ce billet en écrivant que ce romancier allie fort habilement le
cœur et l’esprit sans mièvrerie dans aucune de ses œuvres. Somme toute, une
lecture émouvante et belle à se mettre sous l’iris.
© Photo, Alexandre Rabor, texte du billet Denis Morin, 2020
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