Je vous présente Paul Laurendeau,
un ex-professeur de linguistique qui, dans un opus joliment illustré en
couverture par Jeannine Taillefer, parsème sur des pages sa fascination pour la
musique et les instruments de musique. Le luth de carton publié
chez ÉLP Éditeur en 2020 est en fait un recueil de récits biographiques liés aux découvertes musicales et à une fascination de l'écrivain pour les instruments. On part
des curiosités de l’enfance, puis des années de collège à ces dernières années.
Nous avons droit à des éléments d’ethnomusicologie entremêlés à des
confidences. C’est tout simplement savoureux.
Sur la photo, le livre trône à l'intérieur d'une enveloppe cartonnée éventrée, à l'instar du luth écrasé sur le bedon de l'auteur par une comédienne étudiante. Clin d'oeil du blogueur, rien de plus.
Je me suis amusé à maintes reprises
comme par exemple quand Paul gamin en culottes courtes dit à sa cousine qui le
garde au salon qu’un violon est une guitare et qu’une guitare se nomme un violon,
au grand désespoir de sa parente ou bien quand un grand blond vêtu d’un kimono doré arrive au dojo sifflant de l’ocarina, sans
oublier le son de la cornemuse lors d’une manifestation syndicale à Toronto.
Les images et les sons nous restent en tête et à l’oreille une fois le livre
refermé.
Bref, l’ensemble de ce livre est harmonieux. Aucune note discordante ne vient gâcher l’ensemble. Je recommande cet ouvrage à ceux et à celles qui aiment la musique et un humour fin. Cet ouvrage s'avère un excellent remède contre la morosité ''sanitaire'' qui prévaut ces derniers mois. On ne saurait dédaigner pareille médecine, soit celle de la culture et de la joie. On peut se procurer ce livre via http://www.elpediteur.com/.
Bonne lecture. Bonne découverte.
© Photo, texte du billet, Denis
Morin, 2020
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