J’ai
découvert en 2018 Alexandre Rabor avec Mes hiers assassinés.
Maintenant, il nous revient avec un roman Le vent emporte les hurlements
avec comme sous-titre Quand le faux devient vrai publié en 2019.
Il
arrive que des familles soient déchirées et que l’on s’éloigne aussi de nos amours
et de nos proches pour différentes raisons valables ou non.
Un soir,
un homme d’affaires Timothée s’écroule à table, on le conduit à l’hôpital où il
sera dans le coma pendant quelques jours. Son esprit vagabonde dans un village
inconnu. Mystère. Puis
il sort du coma et se donne comme mission d’aller chercher son jumeau lui aussi
tombé dans de mauvais draps. Il se rend au Brésil et sort son jumeau Léonard du
coma. Ce dernier se promène aussi dans le même village inconnu. Il est poursuivi par des corbeaux et des loups. Une vieille sorcière se manifeste de temps à autre. Les deux retournent en France. Timothée acquiert les parts sociales de
son frère qui se retrouve à la tête d’une société philanthropique. La question
du grand-père assassiné revient sur le tapis, les rêves reprennent de plus
belle et les coups de feu aussi.
Je ne
vous en dirai pas plus long afin de ne pas dévoiler la conclusion de l’intrigue.
Voici une lecture divertissante et surprenante. Il n’y a pas de temps mort. On
se balade entre rêve et réalité, entre le vrai et le faux, entre le clair et l’obscur.
Je vous
suggère d’encourager ce nouveau romancier. À suivre.
© Photo, Alexandre Rabor,
texte du billet, Denis Morin, 2020
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