Ghislaine
Lavoie ou LaVoie, c’est d’abord et avant tout Ghislaine LaVoix que j’entends
lorsque je lis sa poésie intimiste, son regard porté sur sa vie, les saisons,
son époux, les générations, le fleuve Saint-Laurent. En fine observatrice, elle
voit tout, elle ressent tout et elle décrit finement son environnement
et son monde intérieur. Elle est une eau limpide qui roucoule comme ruisseau au matin de Pâques.
En 2019,
elle a fait paraître deux recueils de poésie L’Infini Temps et Tous
les Ciels qui recèlent des réflexions inspirées et inspirantes sur le
temps qui passe et sur les ciels, en fonction des états d’âme. Elle ne cherche
pas à épater la galerie par de savantes arabesques littéraires, mais juste à
être qui elle est, une femme de cœur. J’ai perçu son admiration pour Félix
Leclerc et Gilles Vigneault au travers de certaines images comme doux clins d’œil
faits à ces deux pionniers de la culture française en Amérique et chantres de
la francophonie.
Vous pouvez
la contacter via Facebook, si vous souhaitez vous procurer ces deux livres.
Extraits :
« La verdeur naît chaud en mes rimes lisses, dans
les paysages dont je m’habille, dans les herbes à genoux que cent mains de vent
soulèvent. Si je regarde mieux, le monde est rempli d’oiseaux détachés qui s’en
vont réchauffer un ailleurs. Mais je reste inclinée sur la page et les nids
recommencent, puis je ne gis plus au pied des mots, syllabes en cendres
dispersées. Puis je m’accorde racines. »
« Ma plus sage maison
Est celle que j’habite
Tout au-dedans de moi
Sans peur et sans limite
À l’écho de ma voix
Toute ma vie s’y passe et
ma respiration
Se trouve en ce lieu-là. »
© Photo, texte du billet,
sauf les extraits de la poète,
Denis Morin, 2020
Ghislaine est une belle personne et une poétesse remarquable !
RépondreEffacerBonjour. Je partage votre avis.
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