La
leçon d’écriture
publié en 1996 chez Actes Sud par Anne Walter prend une double tournure. Cette
femme de cinéma et de lettres aborde avec délicatesse et pudeur son amitié pour
l’écrivain et critique Marcel Arland. Elle aborde aussi avec lui la question du
style, de sa voie (voix) à définir en littérature.
Cette
amitié se vit en présence l’un de l’autre et par le biais de la correspondance
où Anne perçoit la part plus lumineuse de cet homme chargé d’un mal de vivre
évident. Il l’encouragera toujours à puiser dans le silence, les bonnes
lectures, le choix des mots son unicité.
Somme
toute, un ouvrage à lire en guise de réflexion sur l’écriture et la solitude de
l’écrivain.
Extrait :
« Tenir des notes, ou faire un herbier, ce n’est
pas naturel : tout y mort. (…) Ce qui est émouvant reste en nous, pas
besoin de notes. Et ce qui ne compte guère, autant l’oublier, se désencombrer.
À nous le risque et l’inattendu, aller à l’essentiel – encore – et ne jamais
prendre la pose. »
© Photo, texte du billet,
sauf
l’extrait où Marcel Arland s’adresse à Anne Walter,
Denis Morin, 2019
Denis Morin, 2019
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