Éric Dubois
écrit, performe, lit/vit sa poésie comme bon lui semble sur scène et en ligne.
En 2010, il
publiait Entre gouffre et lumière dans la collection Accent tonique-Poésie chez
L’Harmattan. Le dessin en couverture, soit un joli gribouillis de mots, est de
l’auteur.
Le poète s’y
livre sans fausse pudeur. L’amour, l’ennui, l’anonymat des citadins dans les
tours d’habitation, le souhait d’être (re)connu, l’obsession de l’écriture
depuis l’enfance, tous ces thèmes y sont abordés, grâce à une écriture dépouillée.
Les poèmes se lisent d’une traite ou en double lecture… On saute des vers. Cela
double la compréhension de son monde.
Bref, il suscite
ma curiosité, ce qui aura comme conséquence que je devrai lire d’autres œuvres de
ce poète.
Extraits :
« Comme d’une balle perdue
d’une arme
Écrire n’est pas
abstrait
la fibre du
papier
Et pèse de son
poids d’hommes et de femmes
boit l’encre »
« Las comme le jour
il attend
Nous croyons au
lendemain
au porche des
églises
Il est un peu de
nous un peu de moi
la sébile bien en
évidence
Tu t’en iras le cœur
léger l’ignorant
il fait l’aumône
aussi d’un regard
Tu es plein toujours
plein
il n’a que son
ombre
De bonnes
intentions
près de lui comme
un chien fidèle. »
© Photo, billet,
sauf les extraits du poète,
Denis Morin, 2019
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