dimanche 1 décembre 2019

Entre gouffre et lumière



Éric Dubois écrit, performe, lit/vit sa poésie comme bon lui semble sur scène et en ligne.

En 2010, il publiait Entre gouffre et lumière dans la collection Accent tonique-Poésie chez L’Harmattan. Le dessin en couverture, soit un joli gribouillis de mots, est de l’auteur.

Le poète s’y livre sans fausse pudeur. L’amour, l’ennui, l’anonymat des citadins dans les tours d’habitation, le souhait d’être (re)connu, l’obsession de l’écriture depuis l’enfance, tous ces thèmes y sont abordés, grâce à une écriture dépouillée. Les poèmes se lisent d’une traite ou en double lecture… On saute des vers. Cela double la compréhension de son monde.

Bref, il suscite ma curiosité, ce qui aura comme conséquence que je devrai lire d’autres œuvres de ce poète.

Extraits :
« Comme d’une balle perdue
d’une arme
Écrire n’est pas abstrait
la fibre du papier
Et pèse de son poids d’hommes et de femmes
boit l’encre »

« Las comme le jour
il attend
Nous croyons au lendemain
au porche des églises
Il est un peu de nous un peu de moi
la sébile bien en évidence
Tu t’en iras le cœur léger l’ignorant
il fait l’aumône aussi d’un regard
Tu es plein toujours plein
il n’a que son ombre
De bonnes intentions
près de lui comme un chien fidèle. »

© Photo, billet,
    sauf les extraits du poète,
    Denis Morin, 2019

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