La lecture nous amène par des
chemins jusque là inconnus. Je vous emmène à Montignac en Dordogne, dans la
vallée de la Vézère, en France, à Lascaux 4, soit au Centre International de l’Art
Pariétal.
Mais revenons tout d’abord à l’auteur.
Il s’agit de Nicolas Bouvier, juriste de formation, écrivain très impliqué
contre le harcèlement à l’école et dans le monde du travail. Il est maintenant médiateur
polyvalent au Centre international de l’Art Pariétal depuis la fin 2016.
Dans Si Lascaux m’était
conté… publié en 2019 aux Éditions Cairn, Nicolas Bouvier raconte
brillamment à la fois l’apprentissage de Jérémy Pommier en vue de devenir guide
à Lascaux 4 et la découverte de la Grotte de Lascaux en septembre 1940 par des
jeunes de la région, l’authentification du lieu par l’abbé Henri Breuil qualifié par lui de ‘’Chapelle Sixtine’’ de l’art pariétal, c’est-à-dire sur
des parois. La Grotte de Lascaux fut fermée aux visiteurs en 1963, à la demande
d’André Malraux, alors ministre de la Culture, afin de préserver le lieu. Toutefois,
l’État français en permit la reconstitution à des fins muséales.
Lascaux inspira les artistes
suivants : Pablo Picasso, Joan Miró, Gérard Gasiorowski, Monique Paytral (cette
dernière a travaillé au site de Lascaux 2), Claude Viallat.
Nicolas Bouvier nous fait remonter
dans le temps. Par ses explications, on revoit les hommes éclairés par leurs lampes
de grès rose en train d’appliquer des pigments et de dessiner de grands
aurochs, des cerfs avec leur gracieuse ramure, des ours, des félins. Somme
toute, ce livre donne le goût de visiter Lascaux 4, de nous intéresser à nos lointains
ancêtres, à tracer des liens entre l’art pariétal et l’art contemporain. Si jamais
vous croisez Nicolas, saluez-le pour moi. N’oubliez pas de lui dire que j’ai
beaucoup apprécié la lecture de cet ouvrage qui se déguste comme un fascinant roman.
© Photo, billet, Denis Morin, 2019
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