Mireille Gagné est une poète publiée aux Éditions l'Hexagone et nouvelliste aux Éditions Trampoline et aux Éditions Sémaphore.
Tout récemment, j'ai eu la joie de l'entendre lors d'un Dimanche en poésie organisé par l'organisme de Saint-Eustache Toulèsarts. Les participants de l'événement ont pu noter l'assurance de cette jeune écrivaine native de l'Isle-aux-Grues qui vit à présent à Québec.
Je dois avouer que ses livres font partie des quatre rayons de bouquins en réserve. Je souffre de boulimie littéraire. Une amie m'envoie un courriel pour me partager son bonheur livresque du moment, soit Le syndrome de takotsubo. C'était le signe attendu pour en ouvrir la couverture. Je n'en suis pas déçu, loin de là. Ce magnifique recueil paru chez Les Éditions Sémaphore en 2018 se compose de 17 nouvelles de destins où la vie et la mort se défilent comme en un tango d'Astor Piazzolla avec des soubresauts, des chutes pour nous surprendre, nous ravir, nous laisser bouche bée. On pourrait dire qu'il s'agit du syndrome du cœur brisé. Ce thème est le fil conducteur de ce recueil de nouvelles.
La plume est précise, habile. Aucun mot n'est en trop. Tout se tient et on retient son souffle à certains paragraphes. On y traitera de l'obsession du temps, d'un secret de famille, du fait de se choisir soi-même, des bonsaïs, des temples japonais où l'on y attend l'apaisement, des oies qui tournoient dans le ciel, du désespoir de l'autre qu'on ne sait pas toujours cerner au bon moment.
Cette jeune écrivaine travaille en orfèvre. Je vous reviendrai plus tard avec sa poésie. Un nom à retenir.
© Photo, texte, Denis Morin, 2019
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