Il y a des gens qui se souviennent et Jules Richard est de ceux-là. La communication et l’écriture le fascinent depuis toujours. Ainsi, il vient de faire paraître Paul-Émile Borduas, tableaux d’une vie aux Éditions Somme Toute.
Et c’est effectivement en 30 brefs tableaux écrits dans un style très fluide que la vie du peintre défile devant nos yeux. Le peintre est né dans une modeste maison à Mont Saint-Hilaire le 1er novembre 1905 et mourut seul le 22 février 1960 dans l’atelier mal chauffé du 19, rue Rousselet, dans le 7e arrondissement à Paris. Il vécut aussi rue Napoléon à Montréal, de même qu’à New- York.
Quand on pense à Paul-Émile Borduas, on songe au Refus global, manifeste signé par un groupe d’artistes du Québec épris de liberté et étouffants dans une société trop conservatrice, ce qui annoncera en avance la Révolution tranquille. Plus récemment, le peintre Paul-Émile Borduas est mentionné dans La femme qui fuit d’Anaïs Barbeau-Lavalette.
Au fait, qui se rappelle qu’il fut l’élève du peintre Ozias Leduc et le professeur de Jean Paul Riopelle ? Ce dernier connut la gloire alors que son maître en arts connut l’amertume et l’oubli.
Merci à Jules Richard de s’être acquitté avec brio de cette biographie
si essentielle.
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