Franck Antunes avait commis auparavant Trois, D(i)eux avant de passer à UNE toujours dans la collection Magnitudes chez JDH Éditions.
Qu’avait ce brillant et bel écrivain à m’apprendre à titre de lecteur ? Je dirais les jeux de l’amour et du désir ou bien du désamour. Léo, mature, marié, veut bosser de son mieux dans un boulot de directeur des achats où il excelle. Il séduit Carmen, une secrétaire plus jeune que lui et surtout plus tourmentée, coincée entre d’anciens amants violents et une quête de sens à sa vie.
Cette histoire de cœur est-elle viable à long terme ? Qui aime qui ? Qui abuse, qui séduit, qui part et revient, qui succombe, se relève, met des restrictions comme si les sentiments avaient besoin de balises et de panneaux de circulation ?
Je sorti de la lecture de cette trilogie sous le charme de cette plume, ponctuant le tout de réflexions philosophiques, de citations littéraires. Bref, je me suis diverti et il m’a permis de réfléchir sur les rapports amoureux. À découvrir.
Extraits :
« Léo a décidé d’écrire. Enfin, pour ce qui est de décider, pas vraiment… Ça peut être une ambition de prendre son stylo, c’est plus souvent une nécessité. Il est déjà la cible d’une première incohérence : Comment se faire l’historien de ce qui n’a pas d’histoire ? Officielle, j’entends. »
«
Une jolie lettre, alors que je n’aime pas écrire. Écrire, ça fige une pensée,
et puis les mots deviennent engagements. Et je n’aime pas m’engager. Je n’ai
jamais su. Je ne sais pas choisir, mais j’aime avoir le choix. »
©
Photo, billet, sauf les extraits de F. Antunes, Denis Morin, 2023
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