mercredi 7 juillet 2021

Le chant des brisants de Alain Maufinet

 

En 2020, l’écrivain Alain Maufinet publiait chez JDH Éditions dans la collection Magnitudes, niveau 5.0, le superbe roman Le chant des brisants.

D’emblée, je vous dis que cet ancien colonel de l’Armée française, marié à une Mauricienne, sait vendre les charmes de l’Île Maurice. Je l’engagerais bien volontiers pour rédiger des guides touristiques. L’histoire, les légendes et les paysages le fascinent. Ce pays ici se fait chant des sirènes.

Dans ce roman, Arnaud, PDG d’une agence immobilière se voit forcer par un concours de circonstances de revisiter son passé et l’Île Maurice. Dix ans plus tôt, il y avait aimé Claire, une richissime Américaine. Rendu à destination, il chasse un trésor, héritage laissé par cette amante. En simultané, des personnages sont à sa poursuite. Il rencontre aussi l’insaisissable Albane, blessée en amour, qui sera sujet de désir.

Vous aurez compris que ce livre se dévore agréablement le soir avec une coupe de rosé ou une bière bien fraîche. Nous tenons entre les mains une histoire qui oscille entre le thriller et la romance. C’est savoureux. En prime, l’auteur nous livre des passages d’une poésie exquise.

Et pour les plus curieux d’entre vous, je vous invite à consulter sa page auteur sur le site de la maison JDH. Il nage aisément entre roman, préfaces de classiques (Loti, Balzac) et nouvelles. Ses dernières parutions sont L’ombre de Marrakech et une histoire sanglante dans le collectif Cadavres écrits.

Bref, un homme charmant doublé d’un écrivain talentueux à découvrir.

Extraits :

« Arnaud fixe un point au loin, une évidence le transperce, éviter d’affronter la réalité s’avère inutile. Fuir n’est pas vivre. Au loin, de hautes vagues qui semblent ne jamais pouvoir quitter l’horizon, ferment le chapitre de sa vie avec Claire. »

« Un homme corpulent court vers lui. Ses bras épais tournent autour d’un corps qui tangue à chaque pas. Arnaud tente de se relever. La peur le paralyse. Il est sur la trajectoire du géant fou. Du moins le croit-il... »

© Photo, texte du billet, sauf les extraits d’A. Maufinet, Denis Morin, 2021


2 commentaires:

  1. Un grand merci à Denis Morin qui sait trouver les mots justes. Alain

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