Hervé
Richard me surprendra toujours. Je lis sa poésie comme si j’écoutais des
chansons de Barbara avec de la tendresse et une larme à l’œil. Ça ne s’explique
pas. C’est l’amour qui frisonne, qui arrive et repart. Ça ne se fabrique pas. C’est Paris, l’Allemagne
parcourue en train, la Russie si lointaine. Tout se conjugue en mode adieux ou en mode retrouvailles et à le lire j’ai le cœur qui bat la chamade. Une fois de plus,
je suis ému d'ouvrir et de refermer en 2019 ce recueil Ce qu’il reste du monde publié
chez Édilivre.
D’ailleurs,
il reprend au gré de ses humeurs, le plus souvent amoureuses, le titre à chaque
poème bref comme un slogan, un leitmotiv. Chamboulé suis-je à chaque parution par la mélancolie et la sincérité. Or, je suis ce doux poète et écrivain depuis quelques années. Je vous souhaite d’en
faire de même.
Mes pensées harmonieuses
vont vers lui. Puisse-t-il ne jamais cesser d’écrire.
Extraits :
« Et dans un souvenir qu’il me reste du monde
Une enfance volée tout le
reste est en retard
Je n’ai ce monde aimé quand
il était trop tard »
« Et dans un souvenir qu’il me reste du monde
Il m’arrivait parfois de
vous aimer si fort
Que saturé mon cœur dépassait
de mon corps »
« Et dans un souvenir qu’il me reste du monde
Le conflit permanent de l’être
et du paraître
Je suis tel que je suis et
tel que je veux paraître »
© Texte du billet, sauf les extraits du poète,
Denis Morin, 2019,
photo, Edilivre, 2019
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