Je n’ai pas l’habitude de parler de mes lectures de psychologie. Pourquoi
ne le ferai-je pas si cela est porteur de sens pour moi dans mon parcours
littéraire ? Pour la période 2006-2009, je croisais souvent un passager
dans le train Deux-Montagnes/Montréal qui ne cessait de me parler d’être à l’écoute
des signes envoyés par la vie. J’étais amer, cynique et quelque peu désespéré. Pendant
ces trois années, il tentait de me convaincre de reprendre la plume. Il me
parlait des synchronicités, soit des coïncidences n’ayant pas de raisons valables
mais ayant une charge symbolique dans mon vécu. Ce fut le cas un matin quand la
fille de François Dompierre (le compositeur), Violaine, vint s’asseoir devant moi dans le train, ouvrit son ordinateur portatif pour continuer l’écriture d’un
roman entrepris. J’ai alors repris la plume et je ne l’ai plus rangée depuis ce
temps.
Quelques années plus tard, je croisai par hasard le visage de Jean-François
Vézina avec une impression de déjà-vu. Il ressemble au compositeur Gustav
Mahler. Je l’ai ajouté à mes contacts sur LinkedIn. J’ai échangé à quelques
reprises avec cet être lumineux, psychologue à Québec, conférencier international, président pendant
sept ans du Cercle Jung de Québec, animateur radio et d’ateliers, compositeur de
musique électronique.
Puis, je me suis décidé à me procurer Les hasards nécessaires, la synchronicité
dans les rencontres qui nous transforment, ouvrage publié dès 2001, aux
Éditions de l’Homme. J’y ai retrouvé des notions telles que les coïncidences, les
synchronicités, l’inconscient collectif, les rencontres providentielles dont me
parlait jadis mon ami du train. J’étais en pays de connaissance. J’ai alors
compris que mon être en transformation recevait ces signes comme autant de
clefs pour ouvrir de nouvelles portes donnant sur de nouveaux horizons. Cet ouvrage a été mon livre de chevet ces derniers temps. Je me suis aussi procuré d’autres titres du
même auteur.
Un auteur conférencier à découvrir qui vulgarise très bien avec des exemples des concepts de
psychologie qui autrement resteraient dans l’abstraction. Je vous recommande chaleureusement ce livre.
© Texte, Denis Morin, 2019
Photos, Jean-François Vézina
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