lundi 27 novembre 2017

Cette musique de Keats, Claude Beausoleil


Cher Claude Beausoleil,

Le poète projette ses mots, accolade toute tendre, à l'égard de votre devancier John Keats (1795-1821), jeune poète anglais fasciné par la beauté du jour, les roses des jardins et souffrant des tourments de l'amour.

En votre agréable musique, on se promène, on se transpose, on marche avec lui dans les brumes londoniennes.  On se perd en rêveries dans les volutes parfumées d'un Earl Grey. Après une lente traversée, on capte la lumière de la Méditerranée.

Venu se réfugier derrière l'ocre des façades romaines, Keats se doute bien de l'éphémérité du temps. Le gravillon roule sous la chaussure près de la Villa Borghese...

Puis on referme le livre.  Qu'est-ce recueil m'a appris ?  Sans aucun doute, la nécessité de s'émouvoir devant le spectacle de la pluie, de l'enfant ému, des paysages peints sous nos yeux.  Force est de constater qu'en son siècle le poète métamorphose la vie. 

Merci Claude Beausoleil pour cette biographie poétique de Keats.  Je compte bien relire votre magnifique ouvrage pour déambuler à nouveau à ses côtés par les rues de Rome.

Vous avez versé les cieux lumineux de l'Italie sur notre novembre québécois.

Respectueusement.

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