dimanche 29 juin 2025

Tu m'appelles Amalia de Sophie-Luce Morin

 

Sophie-Luce Morin a fait paraître en autoédition chez La Rocade Tu m’appelles Amalia pour plus d’autonomie. Je fus étonné tant par la couverture que par la qualité d’impression du roman. De la grande classe !

Tu m’appelles Amalia est un thriller psychologique qui relève très bien ce défi de nous tenir en haleine. Pardonnez-moi l’expression, mais c’est un page turner que je dégustais jusque tard dans la nuit.

Une jeune femme se voit prisonnière sur une île où elle tente de recomposer son passé et de comprendre les raisons de sa détention. Son geôlier lui démontre une sincère sympathie et lui laisse une relative liberté. De toute manière, elle ne peut s’échapper. Elle est la narratrice de sa propre histoire.

L’île peut être vue comme une métaphore de l’autrice qui s’isole dans un cocon réel ou fictif pour mieux s’adonner à son écrit en cours et à ses personnages.

N’étant pas un divulgâcheur, je ne vous proposerai pas des pistes ou des indices. Ce serait vraiment trop dommage pour tout le labeur et le suspense contenus dans cet étonnant roman.

Tu m’appelles Amalia est vraiment un thriller psychologique à ajouter au-dessus de votre pile à lire. Rien de moins.

 


dimanche 8 juin 2025

Nous renaîtrons peut-être de Hélène Laforest

 

Hélène Laforest signe ici son premier recueil de nouvelles Nous renaîtrons peut-être chez Tête première. J’ai été intrigué par la photo de couverture, soit une maison en ruines comme on peut en voir dans des vestiges de villages abandonnés.

La nouvelle classique prend habituellement le point de vue seul d’une voix narratrice. Hélène Laforest innove en donnant la parole à différents personnages féminins, ce qui enrichit de surcroît les textes.

Une femme loue une maison, une adolescente tente de se rapprocher de sa mère, des amies tentent de redonner vie à une ancienne auberge, deux restauratrices ont pour mandat de revamper un livre hanté par son ultime propriétaire, une dame âgée ne se voit pas abandonner ses plantes chéries, un cercle du nom des Sœurs de douleurs réclame des nouvelles adhérentes en ligne pour qu’elles renoncent à leur passé. Ce sont tous ces thèmes fascinants qui se présentent à notre iris.

Vous l’aurez compris, dans Nous renaîtrons peut-être, nous nageons en plein mystère et ce mystère se constitue de tels délices imprévus. À lire.