dimanche 30 mars 2025

La crypte de Saint-Maximin de Bruno Carpentier

 

Bruno Carpentier possède une double spécialisation, c’est-à-dire qu’il écrit du roman policier et que les enquêtes de ses polars se situent toujours en Provence. Ainsi, le lectorat parcourt allègrement la région.

Dans ce roman-ci, La crypte de Saint-Maximin, Bruno Carpentier publié chez Melmac, dans la collection Esprit noir, nous transporte dans la crypte de la Basilique de Saint-Maximin où Janette Mouriès, clocharde dévote et diseuse de bonne aventure est assassinée. Pour quels motifs ? Quels secrets détenait-elle ?

Le commandant Cosentino aidé de l’adjudant Martin auront en dix jours à élucider cette affaire et à nous révéler l’identité du meurtrier.

L’enquête est menée très habilement par notre écrivain, mais ce qui m’a d’autant plus ravi ce sont les chapitres très poétiques Toi, entre Sainte-Baume et Argens où Jésus parle à Marie-Madeleine et Le chemin de Damas avec l’arrivée des disciples dans le Midi de la France pour échapper aux persécutions des Romains. Nous avons droit là aux prémices d’un autre récit qui, espérons-le, verra le jour.

Merci à Bruno Carpentier pour ce polar bien ficelé et divertissant. Je vous en recommande la lecture.

 

 


vendredi 7 mars 2025

Paul-Émile Borduas, tableaux d'une vie de Jules Richard

 

Il y a des gens qui se souviennent et Jules Richard est de ceux-là. La communication et l’écriture le fascinent depuis toujours. Ainsi, il vient de faire paraître Paul-Émile Borduas, tableaux d’une vie aux Éditions Somme Toute.

Et c’est effectivement en 30 brefs tableaux écrits dans un style très fluide que la vie du peintre défile devant nos yeux. Le peintre est né dans une modeste maison à Mont Saint-Hilaire le 1er novembre 1905 et mourut seul le 22 février 1960 dans l’atelier mal chauffé du 19, rue Rousselet, dans le 7e arrondissement à Paris. Il vécut aussi rue Napoléon à Montréal, de même qu’à New- York.

Quand on pense à Paul-Émile Borduas, on songe au Refus global, manifeste signé par un groupe d’artistes du Québec épris de liberté et étouffants dans une société trop conservatrice, ce qui annoncera en avance la Révolution tranquille. Plus récemment, le peintre Paul-Émile Borduas est mentionné dans La femme qui fuit d’Anaïs Barbeau-Lavalette.

Au fait, qui se rappelle qu’il fut l’élève du peintre Ozias Leduc et le professeur de Jean Paul Riopelle ? Ce dernier connut la gloire alors que son maître en arts connut l’amertume et l’oubli.

Merci à Jules Richard de s’être acquitté avec brio de cette biographie si essentielle.