Le poète voit le monde avec les yeux du peintre. Le peintre voyageur et nomade se pose en poète dans son atelier. Ils sont inséparables dans une même fougue créatrice.
François René Despatis L'Écuyer, de descendance française et amérindienne, est un artiste magnifique et fascinant de la région de Lanaudière, au Québec. Il sème la beauté de son être partout où il passe. Son esprit se déplace, se fait des itinéraires entre le chez soi et les villes étrangères, entre le dehors et le dedans. On ne le retient pas. Notre regard suit l'oiseau libre de créer et de libérer son imaginaire en tableaux et en vers.
En 2014, il entre en lui-même pour la parution du recueil de poésie Perspectives de l'indéfinissable. D'ailleurs, la peinture qui orne la couverture est l'une de ses créations. Son écriture brille comme neige de mars au soleil et feu dans l'âtre. Dans ce livre, le poème se métamorphose en toile pour contenir une saison, un moment de vie ou l'univers.
Bref, un artiste dont j'aime l'authenticité avec sa lumière, ses ombres, ses couleurs, ses mots sensibles.
Vous pouvez le contacter directement sur Facebook pour commander son délicieux recueil.
« Des villes de voyage me sillonnent
Je ne retourne nulle part
Je vais à nouveau. »
« La rivière emporte une bouteille
Avec un souffle dedans. »
« J'arrive à moi
À travers moi
Entendre mon cœur
J'ai mis l'oreille sur la porte. »
« Je devrais partir d'ici
Seulement mettre des poèmes
Dans mes poches percées de rêves. »
« Mon tableau emprunte
À la consistance d'un nuage. »
© photo, texte du billet,
sauf les extraits du poète,
Denis Morin, 2018
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